Toutes les idées reçues sur le legs expliquées.
1. Je ne peux rédiger mon testament qu’à partir de 70 ans.
Faux. Toute personne majeure peut rédiger un testament, et ce à tout moment, tout au long de sa vie.
2. Je ne peux faire un legs qu’à une personne physique
Faux. Il est tout à fait possible de faire un legs à une personne morale, comme une ONG ou une fondation telle que Plan International France, de fait, exonérée des frais de succession et de mutation.
3. Si j’ai des enfants, je ne peux pas léguer une partie de mon patrimoine à quelqu’un d’autre
Faux. Une part de votre patrimoine revient de droit à vos enfants ou, à défaut, à votre conjoint, c’est ce qu’on appelle la réserve héréditaire. La part restante, que vous pouvez léguer à Plan International France, est appelée quotité disponible. Si vous n’avez ni enfant ni conjoint, vous avez cette liberté sur la totalité de votre patrimoine.
4. Faire un legs, c’est compliqué
Faux. Il est très simple de faire un legs. Pour cela, il suffit de rédiger un testament. Vous pouvez le rédiger vous-même ou demander à un notaire de le rédiger pour vous. Nous vous recommandons dans les deux cas de faire enregistrer votre testament par un notaire au Fichier Central des Dispositions de Dernières Volontés, ainsi que d’informer Plan International France de votre démarche.
5. Si je fais un legs à Plan International France, cette dernière devra payer des droits de succession
Faux. Plan International France étant une fondation, elle est exonérée des droits de succession et de mutation. Ainsi, ce que vous décidez de léguer à Plan International France lui revient dans son intégralité.
6. Si je n’ai pas d’enfants, à mon décès, mon patrimoine revient à l’État
Vrai. En l’absence de testament, si le défunt se trouve sans héritiers jusqu’au cinquième degré, ses biens reviennent alors à l’État.