Parrain engagé auprès de Plan International, Laurent Simon vient de boucler son 5e périple à bicyclette en Amérique latine, à la rencontre des communautés locales soutenues par l’ONG Plan International. Un road trip pour défendre les droits des enfants et ceux des filles en particulier.
« C’est mon essence ! Quand on sait qu’il y a 800 personnes qui vous attendent à l’arrivée, ça motive à se dépasser », explique d’emblée Laurent Simon d’une voix enjouée. Paradoxal, quand on sait que le quadragénaire se déplace à bicyclette…
C’est mon essence ! Quand on sait qu’il y a 800 personnes qui vous attendent à l’arrivée, ça motive à se dépasser.
Depuis 2012, le Nordiste réalise son rêve d’enfant : parcourir le globe à vélo. Après 9 mois passés à sillonner l’Amérique Latine (Bolivie, Chili, Uruguay, Argentine, Pérou, Mexique, Brésil, Venezuela…), il vient d’achever son cinquième voyage sur le continent Américain. Le sportif a parcouru au total pas moins de 75 000 km à la seule force de ses mollets. Cette édition l’a entrainé de la Bolivie au Chili, jusqu’à Ushuaia en Argentine avec toujours le même but : aller à la rencontre des communautés locales et sensibiliser le plus grand nombre de personnes aux droits des enfants et à l’égalité filles-garçons au nom de notre organisation.
Dans ses sacoches, il transporte jusqu’à 100 kg de bagages : tentes, nourriture, matériel et cadeaux. Et ceci coûte que coûte, malgré les difficultés climatiques dans la jungle bolivienne, les routes éprouvantes du Lipez, à plus de 4 000 mètres d’altitude au sud-ouest de la Bolivie et la fatigue physique. D’août 2016 à avril 2017, Laurent Simon a rencontré pas moins de
5 800 enfants, a visité 15 écoles et a contribué au vote de 12 lois dans les communautés locales en faveur de l’égalité filles-garçons.
« En quittant l’équipe de Plan International à la Paz, je reprends les routes de l’Altiplano, quand mon porte bagage casse… Il me faut trouver un soudeur à tout prix. Après plusieurs refus, je trouve enfin un petit atelier. L’artisan me demande ce que je fais et pourquoi je voyage : je déploie alors le drapeau de Plan International et ses yeux s’illuminent… Il m’explique que l’ONG lui a financé sa scolarité, ses crayons et ses cahiers d’école », raconte-t-il avec cet imperturbable optimisme, avant de conclure : « On se dit que ça en vaut la peine ! »
En septembre prochain, Laurent Simon reprendra la route vers les États-Unis et le Mexique pour achever son périple à la rencontre des équipes et des programmes de Plan international.
Et après ? L’aventure ne s’arrête pas là : en 2018, le cycliste enfourchera à nouveau son vélo, « la petite rose des vents », à la découverte, cette fois, du continent africain, encore une fois avec Plan International.