Des inondations et des glissements de terrain ont dévasté le Népal. L’ONG Plan International intervient d’urgence auprès des enfants victimes de la catastrophe qui ont été forcés de quitter leur foyer.
Au Népal, dans la région du Terraï, des inondations et des glissements de terrain, déclenchés par des pluies incessantes causées par une mousson historique, ont causés la mort d’une centaine de personnes. Des milliers d’autres ont du fuire leurs foyers. Elles se retrouvent sans abri, sans nourriture, sans eau et sans accès aux soins médicaux.
Dans les environs de Rautahat au sud-est du pays, nos équipes ont commencé à distribuer de la nourriture et des bâches pour fabriquer des abris temporaires pour les victimes.
Les enfants, premières victimes des catastrophes
« Trouver les victimes pour leur porter secours est difficile car les routes sont bloquées, des ponts ont été détruits, les lignes de télécommunications sont en panne. Nous travaillons le plus rapidement possible pour atteindre les communautés en situation d’urgence », explique Shreeram KC, responsable de la communication pour Plan International au Népal, actuellement sur place.
« 80 % des terres sont inondées. Les enfants restent dans leurs habits mouillés car leurs maisons ont été détruites ou sérieusement endommagées et ils n’ont plus d’affaires. Les familles nous ont dit qu’elles n’avaient pas mangé depuis des jours et qu’elles s’inquiètent des conséquences des futures pluies », poursuit-il.
Une grande partie des écoles de la région sont fermées pour être utilisées comme des centres d’évacuation. Les enfants se retrouvent donc seuls sans endroits sûrs où aller.
« Il est crucial que les enfants, particulièrement ceux qui ont perdu leur maison et leurs affaires, reçoivent toute l’aide dont ils ont besoin, ainsi que des biens de première nécessité pour garantir leur sécurité et leur bien-être », précise Shreeram KC.
« J’étais terrifiée » – Khusbu, 8 ans
nous n’avons plus de maison et je ne sais pas combien de temps nous devrons rester dans un abri temporaire.
« Quand j’ai vu le niveau de l’eau monter, j’étais terrifiée », raconte Khusbu, 8 ans. « Je n’avais jamais vu l’eau du ruisseau près de chez moi déborder autant. J’ai eu peur d’être emportée. Mon père nous a dit de partir avec nos affaires chez notre voisin. Maintenant, nous n’avons plus de maison et je ne sais pas combien de temps nous devrons rester dans un abri temporaire. »
Les équipes de Plan International restent mobilisées :
« Nous sommes au cœur de la saison des moussons et la moindre averse supplémentaire ne fera qu’empirer la situation. Nous allons continuer de travailler avec le gouvernement pour fournir des produits de première nécessité aux victimes et pour équiper les familles afin qu’elles puissent résister aux pluies futures », informe Shreeram KC.
Point sur la situation au 24 août 2017
Les pluies ont cessées et le niveau de l’eau commence à descendre. Beaucoup de terres agricoles et d’industries ont subi des dommages.
Certaines familles reviennent petit à petit chez elles. Elles ont encore besoin de soutien à long terme pour qu’elle puissent se remettre complètement de la catastrophe. Il est toujours difficile d’accéder à certaines communautés isolées et touchées par les inondations.
Plan International Népal prévoit un plan d’aide sur trois mois pour secourir les victimes. L’ONG a distribué des produits de première nécessité à 4 876 personnes, parmi elles 551 familles d’enfants parrainés.
Au total, 6 040 enfants parrainés et leurs familles, de régions différentes ont été affectés par la catastrophe. Ce nombre peut encore augmenté lorsque l’accès à toutes les communautés affectées sera rétabli. Plan International analyse, évalue et accède actuellement à toutes les zones sinistrées pour quantifier et personnaliser les besoins.
Nous espérons connaître les noms des enfants parrainés dans ces zones sous 2-3 semaines. Pour tous nos marraines et parrains, nous vous tiendrons informés dès que nous aurons plus de nouvelles des enfants parrainés.