En Haïti, il existe peu d’opportunités d’emploi pour les jeunes, en particulier dans les zones rurales où plus de la moitié de la population vit dans la pauvreté. C’est pourquoi Plan International renforce les compétences des jeunes à travers la formation professionnelle, les activités génératrices de revenus et la création d’emplois.
Développer la créativité des jeunes
« Je suis la première de ma famille à fabriquer autre chose que de la corde à partir du sisal* ! », explique Julienne, 15 ans, une des 40 filles qui ont participé à la formation, tout en nous montrant fièrement sa première création, un sous-verre.
* Le sisal est une fibre textile tirée des feuilles de l’agave, une plante d’origine mexicaine
Dans le sud-est d’Haïti, 60 enfants et jeunes ont participé à des ateliers de formation proposés par Plan International pour apprendre à fabriquer des accessoires en utilisant une fibre textile extraite du sisal.
Après 3 week-ends de formation, les jeunes de 2 clubs ont produit une série de sous-verres et de boucles d’oreilles et commenceront bientôt à produire des sacs à main.
Leur donner une indépendance financière
Une fois complètement formé·e·s, les enfants encouragent leurs familles et les membres de la communauté à cultiver le sisal, le matériel de base utilisé pour produire leur artisanat.
En 2018, les enfants apprennent également le macramé, une technique basée sur la réalisation de nœuds, pour laquelle ils utilisent aussi le sisal, et qui leur permet de fabriquer des objets ou des vêtements. Plan International les aidera ensuite à mettre en place un atelier où ils produiront, exposeront et vendront leurs œuvres.
« Nous voulons qu’elles et ils deviennent indépendant·e·s financièrement », explique Joris Jeudy, l’un des formateurs. « Cela passe par le renforcement de leurs capacités à générer leurs propres revenus. »
Réduire la pauvreté au sein de leurs communautés
Le projet sisal de Plan International vise à autonomiser les enfants et les jeunes, en les incitant à acquérir de nouvelles compétences, notamment entrepreneuriales, qui leur permettront de gagner leur vie plus tard. Et en les encourageant à proposer des idées novatrices pour participer au développement de leur communauté.
« Ce projet aura un impact significatif et durable dans la communauté », explique la facilitatrice communautaire Caroline Zéphir. « Cela nous permet de renforcer la capacité des enfants et des jeunes à contribuer au développement de leur propre communauté. »