Le film de Barbara Millier Female Pleasure sort en DVD. L’occasion de voir ou de revoir le documentaire engagé de faveur de la libération et de l’émancipation des femmes et de leur sexualité dont Plan International France est partenaire. Et de tenter de gagner un exemplaire.
Elles s’appellent Deborah, Leyla, Megumi, Vithika et Doris. Malgré des parcours de vie très différents, elles ont un point commun : toutes ont subi des violences et des discriminations sexistes à cause de dogmes culturels, sociaux et religieux imposés.
5 femmes privées de leurs droits
En Inde, en Afrique, au Japon, aux États-Unis et en Europe, Female Pleasure, c’est l’histoire de ces 5 militantes qui défendent leur droit à disposer de leurs corps et à vivre pleinement leur sexualité.
Elles veulent libérer la sexualité féminine des tabous qui les enferment depuis des siècles et lutter quotidiennement contre les mutilations génitales féminines, les mariages forcés, le harcèlement, le viol et les violences sexuelles.
Sortie en DVD
L’ONG Plan International France est heureuse de s’associer à la sortie en DVD du documentaire de Barbara Milller en France. L’édition DVD inédite comprend plusieurs bonus : « Le plaisir féminin – parlons-en ! », débat filmé avec Georgette Sand et Excision, parlons-en ! animé par la journaliste Paloma Moritz pour Spicee ; « Pourquoi #Female Pleasure ? », entretien avec la réalisatrice Barbara Miller ; « Debout les femmes », clip officiel avec 39 femmes, à l’initiative de la Maison des femmes de Saint-Denis.
Commandez le DVD dès maintenant : https://justedoc.com/produit/dvd-female-pleasure/
Plus qu’un film, Female Pleasure est une avancée pour les droits des filles et des femmes dans le monde !
Ciné-débat avec Plan International France
Une séance exceptionnelle du film, suivie d’un débat, a eu lieu le lundi 27 mai à 20h au Studio Luxembourg-Accattone à Paris, 5e arrondissement.
Un débat intitulé « Libérer les femmes des représentations sexistes » a été co-organisé par Plan International France et l’association Pépite Sexiste.
Étaient présent.e.s : Yvan Savy, directeur de Plan International France, Auriane Dumesnil, Charlotte Vaquero et Marion Vaquero, les fondatrices de Pépite Sexiste, Hémavathy Ramachandran, jeune militante du Plan des Jeunes et Fatima Benomar, fondatrice de l’association Les efFRONTé-e-s.
Plan International lutte pour le droit des femmes à disposer de leurs corps
La situation des filles et des femmes à travers le monde :
- Dans le monde, 200 millions de filles et de femmes ont subi des mutilations génitales.
- En raison de la pandémie, 2 millions de cas de mutilations génitales féminines évitables dans la prochaine décennie risquent d’avoir lieu.
- 12 millions de filles sont mariées chaque année dans le monde, soit une fille toutes les 30 secondes.
- 10 millions de mariages d’enfants supplémentaires risquent d’être conclus d’ici 2030 à cause de la pandémie de Covid-19.
- 120 millions de filles dans le monde, soit 1 fille sur 10 de moins de 20 ans, ont été confrontées à des violences sexuelles.
- Pour chaque trimestre de confinement, 15 millions de cas supplémentaires de violences de genre sont anticipés.
Plan International intervient dans plus de 75 pays pour garantir les droits des filles et l’égalité entre les filles et les garçons.
- Nous menons des projets contre les mariages d’enfants, les MGF, les grossesses précoces, le harcèlement sexuel et les discriminations des filles face à l’éducation.
- Nous protégeons les filles et les aidons à défendre leurs droits.
- Nous les informons ainsi que les garçons, les parents et tous les autres membres de leur communauté sur les conséquences des discriminations liées à leur sexe.
- Nous sensibilisons les autorités locales, les chefs spirituels et formons les enseignant·e·s et les bénévoles communautaires à briser les stéréotypes et à lutter contre les violences faites aux filles.
- Nous plaidons auprès des gouvernements nationaux et internationaux pour mettre en place des lois contre les mariages d’enfants et contre les mutilations génitales féminines et pour augmenter les financements affectés à l’éducation des filles.