À l’occasion de la Journée internationale des droits des filles, Julie Gayet se mobilise aux côtés de l’ONG Plan International France. Retour sur l’engagement de la comédienne pour défendre le respect des droits des filles, en France et dans le monde, lors de cette journée encore trop invisibilisée.
Julie Gayet, s’engage pour la Journée internationale des droits des filles
Comédienne, productrice et réalisatrice, depuis de nombreuses années Julie Gayet s’engage contre les violences sexistes et sexuelles. Membre du collectif 50/50 qui vise la parité au cinéma, elle n’hésite pas à se mobiliser pour la cause des filles et des femmes. Co-fondatrice de l’association Info-endométriose avec Chrysoula Zacharopoulou et organisatrice du Gala de la Fondation des Femmes, la comédienne soutient avec ferveur les combats pour l’égalité de genre.
10 ans après la première Journée internationale des droits des filles, créée auprès de l’ONU grâce aux actions de Plan International, la situation reste alarmante : en France et dans le monde, les droits des filles continuent d’être bafoués. Face à ce constat, Julie Gayet se mobilise avec l’ONG Plan International France pour rappeler que le respect des droits des femmes commence par le respect des droits des filles et de leur consentement.
« Les inégalités hommes-femmes surviennent dès le plus jeune âge et sont criantes dans le monde : 12 millions de filles sont encore mariées de force chaque année ! »
Julie Gayet
Les droits des filles, des droits encore trop bafoués
Cette année, la campagne de l’ONG alerte sur le non-respect du consentement des filles et sur les violations de leurs droits qui perdurent en France et dans le monde. Une réalité que l’actrice souhaite dénoncer. « Le slogan de la campagne de Plan International France est très fort et très juste : « On n’a pas dit oui ! ». Il y a dans cette phrase l’idée de consentement, très important chez les filles : on ne leur apprend pas à dire non ».
Les filles continuent d’être confrontées aux pires discriminations : violences sexistes et sexuelles, harcèlement de rue et en ligne, excision, mariage d’enfants, déscolarisation… Ces inégalités entravent leurs droits, leur émancipation et ont des graves conséquences sur leur vie. Ce sujet est d’autant plus d’actualité que les récentes crises – alimentaire, sanitaire, économique, géopolitique, énergétique, écologique – exposent encore plus fortement les adolescentes aux inégalités de genre et aux pratiques traditionnelles néfastes.
« L’invisibilisation de cette journée est regrettable »
Le 11 octobre, les filles étaient debout pour dire STOP ! Porte-parole et maîtresse de cérémonie pour la journée, Julie Gayet était présente lors du rassemblement organisé par l’ONG pour alerter les pouvoirs publics et le grand public, place de l’Hôtel de Ville à Paris. Aux côtés de jeunes collégiens et collégiennes ainsi que des militantes venues du Togo et du Bangladesh, Julie Gayet soutient l’action pour l’avancée du respect des droits des filles. Pour elle, c’est avant tout une occasion « de faire entendre les voix que l’on n’entend pas assez ».
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