L’équipe Parrainage de Plan International Equateur se confie et partage ses missions et anecdotes. Les salariées se remémorent des souvenirs forts et touchants, et reviennent sur les bienfaits qu’apportent les programmes de parrainage de Plan International.
Pourquoi choisir le parrainage ?
Parrainer une fille ou un garçon à l’autre bout du monde, ce n’est pas seulement verser une contribution mensuelle. Beaucoup de marraines et parrains souhaitent aller plus loin et créer un lien fort avec leur filleul.e, en leur partageant des lettres ou des photos.
Les programmes de parrainage de Plan International permettent des avancées durables au sein des communautés d’intervention. Ils permettent aux enfants de prendre pleinement conscience et de devenir eux-mêmes acteurs de changement en sensibilisant leur communauté.
Gladys, María et Vanessa nous racontent leur expérience en tant que membres de l’équipe Parrainage de Plan International.
Des moments forts en émotion
Vanessa Narvaez, Responsable de Parrainage, se remémore les liens entre une filleule, Cindy, et son parrain.
« Depuis mon arrivée à Plan International, elle est toujours restée en contact avec son parrain allemand. C’est beau de les voir échanger autour de leur vie, par exemple en partageant leur amour des chiens. Cindy, qui a maintenant 17 ans, parle de son rêve de devenir vétérinaire. Son parrain lui apporte toujours son soutien et la motive. D’ailleurs, il lui fait toujours savoir que son chien Bongo, lui passe le bonjour ! »
Gladys Riviera est Responsable de Parrainage chez Plan International en Equateur. Elle a travaillé pendant plus de 20 ans pour l’ONG. « C’était merveilleux. Beaucoup pourraient penser que notre travail est monotone et bien que certains jours le soient, la plupart nous confirment que nous pouvons changer des vies, grâce au parrainage. »
Cela a par exemple été le cas il y a quelques semaines. « J’ai reçu un email m’informant du décès d’un parrain. Malheureusement, il nous arrive de recevoir ce type de nouvelle, mais j’ai été particulièrement touchée par celle-ci. Le parrain s’est éteint avec les photos de ses quatre filleul·e·s entre les mains. Il a voulu prendre soin d’eux jusqu’à la fin. Avant son décès, il a demandé à sa famille de faire un don pour couvrir les mensualités de ses parrainages, jusqu’à ce que ses filleul·e·s atteignent la majorité. »
S’émerveiller de l’évolution des enfants parrainés
« Voir grandir les enfants parrainés est fantastique », explique Gladys.
Au début, les enfants sont souvent timides et n’osent pas parler de ce qui les affectent, mais au fil du temps, ils deviennent autonomes, affirment leurs opinions et demandent le respect de leurs droits. Cela ne pourrait se faire sans les efforts du réseau de Plan International qui apportent une stabilité dans ces communautés.
Marìa Fernanda Montero, Responsable de parrainage nous raconte : « Lors d’une visite avec un collègue d’Allemagne, j’ai été bouleversée par le témoignage d’une fille parrainée. Elle nous a expliqué que grâce aux ateliers de Plan International, elle a appris à connaître ses droits et aujourd’hui elle sait que ses parents et ses professeurs doivent les respecter. Ses mots m’ont émue, car j’ai pensé à ma fille qui a le même âge. Je ne lui avais jamais vraiment parlé de ses droits, alors ce jour-là, je suis rentrée à la maison pour le faire. »
Le changement ne se fait pas seulement dans la vie des enfants parrainés mais aussi chez les milliers de marraines et parrains qui correspondent avec leurs filleul·e·s. Certains ont leurs photos dans leur salon, ou sur la porte de leur réfrigérateur. De tels détails montrent qu’un véritable lien s’établit avec les enfants.
Un lien unique
« Le parrainage est une façon unique de rapprocher des communautés à travers la vie et les rêves des enfants. »
Certaines marraines et parrains, voyagent à l’autre bout du monde pour rendre visite à leurs filleul·e·s. C’est le cas par exemple d’un jeune couple, qui s’est rendu sur la côté équatorienne, pendant la saison hivernale. L’équipe de Parrainage les a accompagnés dans une communauté isolée de Santa Elena, inaccessible par la route.
« Après avoir traversé une rivière en voiture, nous avons marché pendant deux heures. Ni le soleil, ni la fatigue ne pouvaient saper leur envie de voir le visage de leur filleule, à qui ils avaient écrit pendant des années. Lorsqu’ils se sont enfin rencontrés, leur filleule a partagé sa joie de savoir que d’autres personnes s’intéresse à sa vie et à son parcours », raconte Gladys.