Dans un rapport, Plan International France met en lumière les conséquences disproportionnées des crises sur les filles par rapport aux garçons. L’ONG demande une meilleure prise en compte de leurs besoins spécifiques.

À l’occasion de la Journée internationale de l’éducation, Plan International France met en lumière les conclusions de son étude « Les filles et les jeunes vivant dans des situations de conflit », menée auprès de 9 995 jeunes dans 10 pays, dont l’Ukraine, le Soudan et les Philippines. Cette étude révèle que, bien que tous les jeunes subissent les effets dévastateurs des conflits, les filles sont les premières victimes des inégalités et des privations.

Selon le rapport, 27 % des filles interrogées déclarent être confrontées à un risque de violences sexuelles, un danger exacerbé par l’insécurité omniprésente qui touche 39 % des filles contre 36% des garçons. Concernant l’accès à l’eau, à la nourriture et à Internet, elles y ont moins accès que leurs camarades masculins, en raison de normes de genre profondément ancrées, assignant les filles à des rôles secondaires au sein des familles et des communautés.

Les conflits perturbent leur accès à l’éducation : 27 % des filles et des jeunes femmes affirment ne pas se sentir en sécurité sur le chemin de l’école, contre 22,5 % des garçons et des adolescents. Et plus de la moitié des jeunes disent ne pas pouvoir poursuivre leurs études, une situation qui touche légèrement plus les filles (53 %) que les garçons (52 %).

Face à ces constats inquiétants, Plan International France appelle les gouvernements à agir. Il est impératif de garantir aux enfants une éducation inclusive et de qualité. Cela nécessite des environnements d’apprentissage sains et sécurisés et un meilleur accès à l’aide humanitaire.  Protéger les filles et leur permettre de construire un avenir, c’est poser les fondements d’un monde plus égalitaire.

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