Ambassadeur de l’ONG Plan International, Laurent Simon vient de rentrer en France après plus de 20 000 km à vélo. Parti de Lille à vélo fin août 2018, le Cappellois d’origine est arrivé à Cotonou (Bénin) en septembre 2019 : un 7ème périple pour rencontrer les communautés locales et œuvrer pour les droits des filles.
103 602 km à travers le monde
Depuis qu’il pédale pour les droits des filles, Laurent Simon a parcouru 103 602 km à travers le monde : c’est 2,5 fois le tour de la terre ! Ce qui le motive, c’est « d’aller sur le terrain au contact des enfants et des communautés », même s’il avoue qu’on y découvre des réalités parfois dures à voir…
© Laurent Simon
À vélo, son expérience humanitaire avec l’ONG Plan international a commencé en 2012. Il avait d’abord sillonné l’Amérique, de l’océan arctique au nord du Canada jusqu’à l’océan antarctique à l’extrême-sud de l’Argentine. Après l’Amérique, Laurent Simon se lance un nouveau défi : réaliser ses rêves « Aller en Afrique pour moi, c’était un rêve d’enfant. Ce rêve est né en regardant le Paris-Dakar et je me suis dit “un jour j’irai en Afrique, et à vélo” ». Aujourd’hui c’est une réalité, un rêve accompli.
© Laurent Simon
Pour cette édition africaine, le cycliste des Hauts-de-France a pédalé à travers les routes et les pistes de 18 pays, pour sensibiliser plus de 14 000 enfants et adolescent·e·s. Il s’est particulièrement attardé dans 8 pays d’Afrique de l’ouest où des actions sont menées par Plan international, ONG dont il est l’ambassadeur. Au Sénégal, en Guinée Bissau, en Guinée, au Sierra-Léone, au Liberia, au Ghana, au Togo et au Bénin, Laurent Simon a pu présenter plus d’une cinquantaine de conférences pour montrer l’importance de l’éducation, en particulier celle des filles.
Aujourd’hui dans le monde, 132 millions de filles restent non scolarisées, ce qui fait que deux tiers des analphabètes sont des femmes. Un constat révoltant, qui motive l’engagement de Laurent Simon. Des conférences dans les écoles, il retient les éclats de rires des enfants qu’il rencontre et qui partagent leurs rêves : « moi je veux être instituteur », « moi je veux conduire des camions », puis une fille de répondre : « ben moi je veux faire comme vous et je veux aider les enfants pauvres ».
Tout n’est pas facile pour autant, Laurent le confirme quand il nous rappelle l’amplitude thermique à laquelle il lui a fallu faire face, soit « 65°C : entre les -15° du Maroc et les +49° de la Guinée Bissau », et l’horreur de la boue qui rend l’avancée très difficile. Un exploit physique qui en aurait repoussé plus d’un en temps normal, mais il relativise : « les grosses galères, c’est ce qui met du piment au voyage, c’est ce qui permet de donner de l’intensité, de dire qu’au bout de la galère, t’as des sourires d’enfants. Donc les grosses galères, ça me motive à avancer ».
© Laurent Simon
Par moments, Laurent est peiné de voir l’indigence des populations, les énormes désastres écologiques laissés en cadeau par des multinationales de passage, ou les priorités peu compréhensibles des gouvernements. « Il n’y a pas de lumière dans les écoles et à côté y’a toute une rangée de lampadaires qui éclaire trois voitures qui vont passer pendant la nuit, et encore. C’est hallucinant. »
Sur son vélo, Laurent Simon transporte plus de 75 kilos de matériel, dont il donne une partie au fil des rencontres, « Avec un simple stylo au présent vous écrivez votre futur. ». Si c’est si simple, pourquoi ne pas agir ?
Tant qu’il restera des filles qui subissent des inégalités, tant qu’elles n’auront pas accès à une éducation de qualité, tant qu’elles subiront des violences en raison de leur sexe, Laurent Simon continuera son engagement auprès de l’ONG Plan international. « Je repartirai vers l’Afrique » nous assure-t-il. Dont acte.
Pour tout complément d’information et toute demande d’interview, merci de contacter :
Olivier Guerin – 01 84 87 03 92 – olivier.guerin@plan-international.org
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