Au Ghana, Yaa Kpodo, étudiante-infirmière de 20 ans, a créé la fondation Femishare, qui soutient les filles et les jeunes femmes en les encourageant à gagner leur propre vie et à occuper des postes à responsabilités. Elle milite également contre les violences de genre.
Pour l’inclusion des filles et des femmes à tous les niveaux
« Je m’appelle Yaa Kpodo, je suis étudiante-infirmière au Ghana et je milite pour l’égalité des genres. Je veux améliorer la vie des filles et des jeunes femmes de mon pays. »
Au travers de ma fondation Femishare, j’agis pour renforcer les capacités des filles et des jeunes femmes, les encourager à gagner leur propre vie et à occuper des postes à responsabilités.
Je suis engagée pour le droit des filles à l’éducation, pour l’inclusion des filles dans le leadership et la prise de décision et pour la prévention des violences de genre.
Vers un monde sans violence de genre
« L’égalité des sexes ne peut être atteinte sans garantir l’accès à l’information et aux services en matière de santé sexuelle et reproductive. »
explique Yaa Kpodo
Au Ghana, les filles sont malheureusement touchées de diverses manières par la violence de genre, notamment les abus physiques, psychologiques, sexuels et le mariage des enfants.
Dans le cadre du programme She Leads de Plan International au Ghana, Yaa Kpodo s’engage pour un monde où les filles et les jeunes femmes, indépendamment de leur sexe, de leurs origines, de leurs handicaps ou de leurs appartenances politiques ou religieuses, se sentent en sécurité, respectées et à l’abri de toute forme de violence ou de discrimination.
Le projet « She Leads »
« She Leads » est un projet ayant débuté en 2021 pour une durée de 4 ans qui vise à accroître l’influence durable des filles et des jeunes femmes sur la prise de décisions et la transformation des normes de genre dans les institutions formelles et informelles.
Le programme se concentre sur l’Afrique de l’Est (Ouganda, Éthiopie, Kenya), l’Afrique de l’Ouest (Ghana, Mali, Sierra Leone, Liberia) et le Moyen-Orient (Liban, Jordanie).
Il s’agit un projet conjoint de Plan International Pays-Bas, Défense des enfants – ECPAT Pays-Bas (DCI-ECPAT), African Women’s Development and Communication Network (FEMNET), et Terre des Hommes Pays-Bas (TdH-NL). Equal Measures 2030 est un partenaire technique.
Les recommandations de Yaa Kpodo pour lutter contre les violences de genre
Voici mes recommandations aux personnes du monde entier pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes :
- Sensibilisez : Partagez les informations sur la violence sexiste sur les réseaux sociaux, participez à des événements au niveau local. Et aussi ayez des conversations ouvertes avec les amis et la famille pour permettre une prise de conscience des victimes et les inciter à parler.
- Soutenez les organisations : Les particuliers peuvent contribuer à réduire et à prévenir la violence de genre en soutenant les organisations et les bénévoles qui s’engagent dans cette voie. Notamment en faisant des dons, ce qui est essentiel car l’instabilité financière et la pauvreté contribuent aux mariages forcés et à la traite des enfants.
- Exprimez-vous : Si vous êtes témoin ou si vous entendez parler de cas de violences de genre, n’hésitez pas à les dénoncer. Faites preuve d’empathie et de compréhension à l’égard des victimes.
- Informez-vous : Prenez le temps de vous informer sur les causes profondes et la dynamique de la violence de genre. Ces connaissances vous aideront à mieux comprendre le problème et à vous engager dans des discussions éclairées.
- Promouvez l’égalité des genres : Plaidez en faveur de l’égalité des droits et des chances pour tous les genres. Remettez en question les stéréotypes sexistes et soutenez les initiatives qui favorisent l’inclusion et l’équité.
Un monde où tous et toutes peuvent s’épanouir
Il est important que les gouvernements donnent la priorité à la prévention de la violence fondée sur le genre et qu’ils évaluent et améliorent en permanence leurs efforts. Ensemble, nous pouvons réaliser des progrès significatifs dans la résolution de ce problème.
La violence de genre porte atteinte aux principes de l’égalité et des droits humains. En nous attaquant à ce problème, nous œuvrons en faveur d’une société où chacun·e peut s’épanouir, quel que soit son genre. Il s’agit de créer un monde où chacun·e est traité·e avec égalité et respect, où la voix de chacun·e est entendue, où ses droits sont protégés, où elle ou il peut vivre sans craindre de violences ou discrimination.
Lorsque nous créons un monde où tous et toutes sont égaux, nous favorisons une société plus inclusive et plus juste pour tous et toutes.