Bien que l’école soit gratuite en Équateur, de nombreux obstacles privent les enfants, et en particulier les filles, d’éducation. Ces dernières sont plus susceptibles d’abandonner l’école prématurément à cause de la pauvreté, des grossesses précoces ou même encore des normes sociales sexistes qui prévalent encore dans le pays. Mais certaines filles, comme Mirella, 16 ans, sont déterminées à renverser cette tendance et font tout ce qu’elles peuvent pour terminer leurs études.
Un accès à l’éducation difficile pour les filles en Equateur
Mirella, parrainée avec Plan International, finance le coût de son éducation en fabriquant des objets artisanaux traditionnels et en aidant sa mère à s’occuper de leurs animaux.
« Tous les jours, nous nous levons à 4h30 du matin pour commencer à fabriquer des objets et nourrir nos animaux. De cette façon, tout est prêt à 6h30, ce qui correspond généralement à l’heure à laquelle nous allons à l’école. »
Mirella et ses deux sœurs ont été élevées par leur mère après que leur père ait abandonné la famille lorsque les filles étaient très jeunes.
Grâce à Plan International, Mirella bénéficie d’une bourse d’études qui lui permet d’acheter ses fournitures scolaires, son uniforme et ses chaussures.
« C’était très motivant pour moi de recevoir cette bourse car je suis consciente que l’éducation est très importante pour ma vie et mon avenir »
explique Mirella
Mirella vit dans une région isolée de la province de Bolívar, en Équateur. Bien qu’elle trouve sa maison dans les montagnes très belles et les paysages magnifiques, elle nous explique que cet éloignement lui rend très difficile l’accès à son lycée. Le manque de transports pour se rendre à l’école constituent un obstacle majeur à l’éducation auquel sont confrontés de nombreux élèves, et qui en oblige beaucoup à abandonner leurs études avant de les avoir terminées.
L’action de Plan International pour l’éducation et l’émancipation des filles
Plan International travaille en Équateur pour aider les filles à atteindre leurs objectifs éducatifs mais aussi professionnels. En organisant notamment des ateliers pour sensibiliser les parents à l’importance de l’éducation, en particulier pour leurs filles, qui constitue le meilleur moyen pour sortir de la pauvreté.
« Je me considère comme une jeune femme qui se bat pour atteindre ses objectifs et réaliser ses rêves ! Je suis sûre que je finirai le lycée, mon rêve est de poursuivre mes études à l’université afin de devenir médecin et de sauver la vie d’autres personnes. Je me vois comme une femme heureuse, capable de faire ce qu’elle aime et d’aider les pauvres à l’intérieur et à l’extérieur de ma communauté. »
Mirella acquiert également des compétences en matière de leadership après avoir participé à divers ateliers organisés par Plan International dans sa communauté. « Récemment, j’ai fait partie du « Leadership Schools process » qui m’a appris à m’exprimer sans crainte et à partager mes propres opinions. Cela m’a également permis de rencontrer d’autres filles, qui sont devenues mes amies et ensemble, nous apprenons à développer nos connaissances et nos compétences. »
« Je veux continuer d’apprendre afin de comprendre l’importance de mes droits et de mes responsabilités. Je veux avoir toutes les informations nécessaires qui me permettent de prendre des décisions réfléchies sur des sujets tels que les droits humains, l’égalité de genre ou le leadership. »