Le sommet du G7 a lieu cette année les 8 et 9 juin à Charlevoix au Canada. L’occasion unique de demander aux dirigeants de s’engager par des mesures concrètes en faveur de l’éducation des filles en situation de crise, un enjeu contemporain crucial et pourtant encore largement négligé. Une pétition a été initiée par Fatuma, une ancienne réfugiée, pour que toutes les filles puissent s’émanciper grâce à l’éducation.
Avec le plus grand nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes (Internally Displaced People ) depuis la 2nde guerre mondiale, 75 millions d’enfants ne sont actuellement pas scolarisés. En situation de crise, les filles ont 2 fois et demi plus de risques de ne pas être scolarisées que les garçons. Il est grand temps d’agir.
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a affirmé publiquement au début du mois de mai son soutien et son leadership au sein du G7 en matière d’éducation des filles en situation d’urgence.
Aujourd’hui, nous demandons à tous les dirigeants du G7 de se mobiliser autour d’une déclaration politique sur l’éducation des filles en situation de crise, soutenue par des engagements financiers concrets.
Mobilisez-vous !
Une pétition urgente a été initiée à cette occasion par Fatuma, une ancienne réfugiée somalienne, qui exhorte les dirigeants du G7 à prendre des mesures concrètes pour renforcer le droit à l’éducation de millions de filles en situation de crise à travers le monde.
« J’ai eu la chance d’avoir une vie meilleure. L’éducation a sauvé ma vie. »
Rejoignez Fatuma, montrez votre soutien en signant la pétition afin que les filles en situation d’urgence puissent bénéficier de leur droit fondamental à l’éducation.
En situation de crise, l’éducation constitue une bouée de sauvetage pour les filles. Investir dans leur éducation permet d’agir pour leur émancipation ainsi qu’en faveur de la santé, de la paix et de la prospérité de communautés et de pays entiers.
Un engagement de 1,3 milliard de dollars de la part des dirigeants du G7 permettrait à 3,7 millions d’enfants d’avoir accès à l’éducation.
L’éducation en situation d’urgence : les chiffres clés
- Aujourd’hui, 75 millions d’enfants et de jeunes, majoritairement des filles, sont déscolarisés dans 35 pays en proie à des crises.
- Les familles déracinées par des conflits passent en moyenne 26 ans de leur vie comme réfugié·e·s ou comme personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays.
- L’éducation protège les filles des pratiques traditionnelles néfastes : dans les pays aux plus hauts taux de mariage d’enfants, les filles qui suivent des études secondaires ont 5 fois moins de chance d’être mariées enfant que les filles qui n’ont pas ou peu été scolarisées.
- Ces dernières années, seulement 2 % du financement humanitaire global a été consacré à l’éducation. Alors même que l’éducation en situation d’urgence a été qualifié à maintes reprises par les familles et les enfants eux-mêmes de priorité absolue, il s’agit souvent du premier service à être interrompu.
Mobilisez-vous, signez et partagez la pétition pour demander aux dirigeants du G7 de faire de l’éducation des filles en situation de crise une priorité, afin qu’elles puissent toutes avoir la chance de construire leur futur.