Il y a les visites : à chaque fois, c’est extraordinaire
Ancienne enseignante de 77 ans, Annick Questel et son mari parrainent des enfants avec Plan International depuis 2003. Ils ont désormais 3 filleul.e.s en Équateur, en Guinée et au Sénégal dont une ayant désormais atteint sa majorité. Elle nous raconte son expérience de marraine.
« Tout ce qui touche à l’enfant est important pour moi ; ça s’explique par mon ancienne profession mais aussi parce que j’ai une grande famille.
J’ai entendu parler de l’ONG Plan International à la radio. Le principe d’avoir non seulement une relation privilégiée avec un enfant mais aussi de donner pour le développement de tout son village me semble une approche très intéressante.
J’envoie exclusivement à mes filleul.e.s des lettres et des photos. En échange, je reçois parfois des dessins. Je ne corresponds par par mail car, j’ai le sentiment qu’on ne développe pas le même rapport avec les enfants.
Et il y a les visites : à chaque fois, c’est extraordinaire ! J’en ai fait 3 au total. Je suis allée en Guinée Forestière en 2006 avec mon mari. Nous avons assisté à une grande fête et l’au revoir à notre filleul a été déchirant. En 2009, nous étions en Équateur : notre visite a été courte mais intéressante. Nous avons pu constater le travail très important de Plan International fait auprès des enfants, notamment pour leur développement personnel et le soutien aux filles. Nous sommes repartis de nouveau en Guinée en février 2016. Cette seconde visite en Guinée fut magnifique. C’était après le virus Ebola. Dès que l’Organisation Mondiale de la Santé a levé son interdiction de rentrer sur le territoire, avec mon mari, nous avons décidé de partir voir notre filleul. Nous étions les premiers étrangers que les habitants du village rencontraient depuis le début de l’épidémie. Nous avons eu le droit à une véritable fête. Je prépare en ce moment ma prochaine visite, ce sera au Sénégal pour aller voir mon 3ème filleul.
« Le parrainage, c’est une aide à la fois personnelle et collective pour un enfant dans le besoin. »
Grâce à ces visites, j’ai pu constater les bienfaits du parrainage pour les enfants et leurs familles. Comme mon mari et moi sommes engagés dans une association soutenant un village en Guinée, nous avons pu comparer les avancées entre un village bénéficiant du parrainage de Plan International et les villages disposant d’une aide plus petite. Les différences sont particulièrement fortes en matière d’éducation.
Dans le village de mon filleul que je parraine avec l’ONG Plan International, il y a tant d’enfants souriant qui vont à l’école alors que dans le village que nous soutenons avec une autre association c’est plus difficile : seul 10 % des enfants de ce village vont à l’école.
Pour moi : parrainer, c’est aider ! Le parrainage c’est une aide à la fois personnelle et collective pour un enfant dans le besoin. »