Après un cessez-le-feu d’une semaine, Plan International est consterné par la reprise des violences à Gaza ce week-end et le nombre effroyable de civils et d’enfants tués en l’espace de quelques jours.

Après cette pause d’une semaine et la libération de 110 otages israélien·nes de Gaza et de 240 prisonnier·es palestinien·nes, les espoirs des organisations humanitaires d’un cessez-le-feu permanent et durable ont été anéantis lorsque les bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont repris le vendredi 1er décembre.

Selon le ministère palestinien de la santé, le lundi 4 décembre, plus de 500 civils – dont des enfants – avaient été tués depuis la reprise des bombardements, le vendredi 1er décembre. Parmi les victimes, 70 % sont des femmes et des enfants. Selon les Nations unies, plus de 1,9 million d’habitant·es de Gaza sont désormais déplacé·es.

Cette escalade soudaine de la violence réduit à néant les progrès limités réalisés en termes d’aide humanitaire pendant la pause. Le nombre considérable de morts, la destruction quasitotale des établissements de santé, le manque d’installations sanitaires de base et d’eau propre, ainsi que d’autres infrastructures et matériels permettant de sauver des vies ou d’assurer le maintien de la vie font peser un risque grave de voir d’autres enfants mourir de maladie et de faim.

En outre, les bombardements continus provoquent chez les enfants une détresse émotionnelle et un traumatisme inimaginables.

Depuis qu’Israël a étendu ses opérations militaires terrestres au sud de la bande de Gaza dimanche, des millions de personnes qui avaient fui le nord n’ont plus de lieux où se réfugier. Le système de santé de Gaza s’est effondré et le personnel de l’UNICEF a décrit les quelques hôpitaux encore opérationnels comme des « zones de guerre ».

Rien ne justifie jamais le meurtre ou la mutilation d’enfants. En temps de guerre et de conflit, les enfants sont toujours innocents et ne doivent pas être pris pour cible. L’horreur et le traumatisme auxquels ils sont actuellement confrontés à Gaza sont indescriptibles et inadmissibles.

Alors qu’une aide humanitaire limitée est fournie, l’intensification de la violence rend la situation à Gaza extrêmement dangereuse pour les humanitaires comme pour les civils.

Plan International suit de près la situation à Gaza et se prépare à intensifier ses opérations par l’intermédiaire de ses bureaux en Égypte, en Jordanie et au Liban et de ses partenaires locaux. Plan International Égypte soutient le Croissant-Rouge égyptien dans la livraison de produits alimentaires et de kits de premiers secours via le point de passage de Rafah, tandis que Plan International Jordanie a signé un protocole d’accord avec Terre des Hommes pour soutenir son travail à Gaza. Dans le sud du Liban, où les tensions transfrontalières ont entraîné de nombreux déplacements internes, Plan International Liban apporte son soutien sous différentes formes aux enfants déplacés et à leurs familles, notamment de la nourriture, des articles non alimentaires et des kits d’hygiène ménagère.

Deux mois après le début de cette terrible escalade de la violence, Plan International continue d’appeler toutes les parties concernées à un cessez-le-feu inconditionnel, immédiat, durable et complet et à une amélioration de l’accès humanitaire. Nous demandons également la libération de tous les otages civils à Gaza et des enfants palestiniens détenus comme prisonniers en Israël.

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