37 000 filles de moins de 18 ans sont mariées chaque jour. À l’occasion de la Journée mondiale des Droits de l’enfant ce 20 novembre, Plan International et le Groupe Enfance mettent en avant les inégalités de droits que subissent encore les enfants auprès du gouvernement français afin que celui-ci respecte ses engagements pris lors des ODD.
L’article 19 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant engage les pays signataires à la protection des enfants contre toutes les formes de violence.
Pourtant, dans les pays en développement, 1 fille sur 3 est mariée avant ses 18 ans. Le mariage des jeunes filles de moins de 18 ans est légal avec le consentement des parents dans 146 pays contre 105 pays pour les garçons.
L’éducation réduit les risques de mariage précoce : les filles ayant bénéficié d’une éducation secondaire ont jusqu’à six fois moins de chance de se marier avant 18 ans.
C’est pourquoi Plan International agit contre les violences faites aux enfants, et en particulier contre les violences faites aux filles.
Objectif pour 2030
Éliminer toutes les pratiques préjudiciables, telles que le mariage des enfants, le mariage précoce ou forcé et la mutilation génitale féminine.
Mobilisez-vous avec nous pour que cet objectif soit atteint ! Signez la pétition !
L’action de Plan International au Niger contre le mariage des filles
Le Niger est le pays où le taux de mariage d’enfants est le plus élevé du monde, soit 74,5%. Plan International intervient pour sensibiliser les communautés, les acteurs de l’éducation et du système juridique sur les conséquences du mariage précoce sur les jeunes filles et sur leurs droits.
Notre programme de lutte contre les mariages précoces et forcés au Niger compte plus de 576 000 bénéficiaires filles de moins de 18 ans de la région de Dosso et leurs communautés.
L’un des volets de notre programme est la formation :
- des acteurs de l’éducation sur les droits des filles et la question du mariage précoce,
- de groupements de femmes sur les risques et conséquences liées au mariage précoce,
- des responsables religieux et traditionnels sur le droit formel & religieux et sur la violence contre les filles et le mariage précoce.
L’autre volet est la sensibilisation et le plaidoyer :
- plaidoyer pour une loi sur la protection des jeunes filles en cours de scolarité,
- sensibilisation des jeunes par leurs pairs sur la santé sexuelle et reproductive,
- sensibilisation sur les risques et conséquences liées au mariage précoce,
- rencontre régionale sur le mariage des enfants (partage des acquis et bonnes pratiques sur l’élimination du mariage des enfants et les droits des filles).