Nous devons permettre aux enfants de prendre leur destin en main !
Pauline Lefèvre s’engage aux côtés de Plan International France. Dans cet entretien, découvrez les raisons de son engagement et le message qu’elle a pour vous !
POURQUOI AVOIR CHOISI DE VOUS ENGAGER AUX CÔTÉS DE LA FONDATION PLAN INTERNATIONAL FRANCE ?
C’est avant tout une rencontre avec Jalil Lespert [ambassadeur de Plan International France] qui m’a convaincue. Le principe du parrainage me touche particulièrement. Je suis déjà marraine d’un enfant de 3 ans au Rwanda avec une association locale et je dois avouer que cela a ouvert en moi une réflexion : l’idée d’agir à distance, de manière positive et sur la durée, même si face aux urgences de guerre, aux catastrophes climatiques ou humanitaires, il faut aussi agir. J’aime la possibilité d’ouvrir les consciences, de faire évoluer les mœurs, en tout cas de chercher à changer le quotidien des enfants les plus vulnérables. La charité, c’est bien mais ce n’est pas l’idéal ! Chaque individu doit pouvoir prendre son destin en main. Et nous devons permettre à ces enfants de le faire.
LES DROITS DES FILLES ET L’EMPOWERMENT DES FEMMES SEMBLENT ÉGALEMENT VOUS TOUCHER.
S’agissant des droits des femmes, je reste sur mes gardes car les inégalités se cachent parfois sous des apparences anodines. Partout dans le monde des combats bien plus grands sont à mener ! Tant d’abus ont lieu, et souvent en toute impunité. Comme femme, je ne peux qu’être concernée. La prise de conscience doit être globale : tant par les femmes que par les hommes. Ensemble.
QUE REPRÉSENTE POUR VOUS LE RÔLE D’AMBASSADRICE ?
J’espère que comme ambassadrice, je pourrai faire passer des messages grâce à ma notoriété et je serai heureuse de découvrir les programmes menés dans les pays d’intervention. Par ailleurs, j’espère pouvoir très vite parrainer un enfant bénéficiaire des programmes, j’en ai vraiment envie.
QUELLE FEMME ENGAGÉE ÊTES-VOUS ?
J’ai travaillé de façon ponctuelle avec des associations très diverses. Beaucoup de causes méritent de s’engager. J’ai notamment accompagné l’action de Mécénat Chirurgie Cardiaque et ai participé à la Tente des Glaneurs à Lille, qui fait de la redistribution alimentaire. C’est une fois encore une histoire de rencontre : des femmes et des hommes qui se battent pour plus de solidarité et de justice que j’ai eu envie de soutenir à mon petit niveau.
VOTRE ENGAGEMENT S’EST-IL NOURRI DE VOS NOMBREUX VOYAGES À TRAVERS LE MONDE ?
Quand je voyage c’est surtout pour rencontrer des personnes. Nous bénéficions en occident d’un confort absolu dont nous pensons qu’il va faire notre bonheur. Dans les pays en développement que j’ai visités : j’ai vu la solidarité, la force de la cellule familiale, la serviabilité des communautés en cas de problème, la générosité sans limite. Autant de richesses incomparables à notre confort.
VOUS ÊTES ACTUELLEMENT SUR LES PLANCHES*. DE NOMBREUX PROGRAMMES MENÉS PAR PLAN INTERNATIONAL UTILISE CE MEDIUM POUR SENSIBILISER LES ENFANTS ET LES ADULTES À LEURS DROITS.
Le théâtre constitue un vecteur de communication et de compréhension formidable. Le registre comique dans lequel je joue en ce moment permet de dire ce que l’on ne pourrait pas affirmer de manière plus classique. C’est effectivement un moyen de dire les choses sans dramatiser et sans stigmatiser. C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup et que je rejoins : l’envie de parler de manière positive des enfants. Et qui sait : peut-être pourrais-je amener mon expérience de comédienne ? En tout cas, je le ferais avec plaisir.
« Le travail de Plan International s’attache justement à ne pas stigmatiser ou ne pas dramatiser un enfant ou une situation. »