En situation d’urgence, les filles sont encore plus exposées aux risques de famine, de violence et d’exploitation. En raison de la double discrimination liée à leur genre et à leur âge, elles sont plus susceptibles de quitter l’école, davantage exposées aux violences psychologiques et sexuelles, au risque d’être mariées de force, en autres.
Les filles face au COVID-19
Toutes les 3 secondes une fille est privée d’école
Depuis mars 2020, la pandémie de COVID-19 impacte le monde, touchant d’autant plus les filles et les jeunes femmes. Ce sont des décennies de progrès en matière de droits des filles et des femmes qui sont mis en péril.
11,2 millions de filles et de jeunes femmes, de l’enseignement pré-primaire à l’enseignement supérieur, pourraient abandonner ou ne pas avoir accès à l’éducation en 2021 en raison du seul impact économique de la pandémie. Plus de 30 000 par jour, soit une fille toutes les 3 secondes.
Pourtant, l’éducation est un puissant rempart contre les pratiques traditionnelles néfastes (mariages forcés et grossesses précoces), les violences psychologiques et la pauvreté. En situation d’urgence, le maintien des enfants à l’école est important car il est un puissant facteur de résilience et peut fournir des services de bases essentiels, notamment en matière de nutrition, d’hygiène et d’éducation à la santé sexuelle et reproductive.
« Des vies qui s’arrêtent » : le rapport de Plan International
Depuis un an, Plan International mène des recherches sur l’impact de la COVID-19 sur la vie des filles et des jeunes femmes. L’enquête menée entre juin et juillet 2020 auprès de 7 000 participantes originaires de 14 pays, permet une compréhension plus fine de l’impact spécifique de la pandémie sur leur vie.
La pandémie exacerbe les inégalités préexistantes qui rendent les filles particulièrement vulnérables. Si l’étude met en avant leur résilience, elle souligne surtout les conséquences négatives de cette année de COVID-19 sur tous les aspects de leur vie.
En savoir plus : Des vies qui s’arrêtent : la voix des filles et des jeunes femmes sur l’impact de la COVID-19
Plan International se mobilise contre la déscolarisation des filles
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les équipes de Plan International ont soutenu des opportunités d’apprentissage et les contenus éducatifs adaptés au contexte et sensibles au genre en s’assurant que les familles avaient accès à des équipements appropriés.
Capitalisant sur son expérience des crises passées, notamment l’épidémie d’Ebola, l’ONG Plan International a su mettre en place rapidement des solutions pour l’éducation des enfants et particulièrement des filles. La radio solaire a été identifiée comme un moyen simple et efficace pour conserver le lien avec l’école mais également pour diffuser des messages sur la santé, la protection et le bien-être psychosocial.
Les programmes menés sur le terrain se sont également adaptés à la situation et ont intégré une dimension de sensibilisation aux gestes barrières.
Notre campagne « Suspendons le temps »
Plus d’un an après la pandémie, Plan International n’oublie pas les filles ! En lançant la campagne « Suspendons le temps, pas leur vie », nous espérons attirer l’attention du grand public et des autorités sur les effets catastrophiques que la pandémie peut avoir sur la vie de millions de filles partout dans le monde. L’heure est à l’action, il n’y a plus une minute à perdre !
En participant à la campagne et en vous engageant à nos côtés, vous faites partie de la solution. Plus nous laissons les filles sans soutien, plus la situation empire. Aidez-nous à suspendre le temps, sans suspendre leur vie #Suspendonsletemps.
Faites partie du Plan, parrainez une fille
En parrainant une fille dès aujourd’hui, vos dons sont mutualisés avec ceux de l’ensemble des marraines et parrains de Plan International afin d’aider les équipes sur le terrain à maintenir le lien avec chaque fille de la communauté de votre filleule. Votre parrainage permet également la mise en place de moyens d’apprentissage innovants en cas d’urgence pour empêcher une déscolarisation massive.
Ensemble, nous avons le pouvoir de garantir l’éducation et la sécurité des filles, et ce même en temps de crise !
Suspendons le temps, pas leur vie !