À l’approche de la Journée internationale des droits des enfants le 20 novembre et de la Journée internationale contre les violences de genre le 25 novembre, l’ONG Plan International France rappelle qu’il est plus que jamais nécessaire de protéger les droits des enfants et particulièrement ceux des filles, premières victimes d’inégalités et de violences.
Quelques chiffres
1 femme sur 3
dans le monde a déjà subi des violences physiques et/ou sexuelles à un moment donné dans sa vie.
1 fille est mariée toutes les 3 secondes
dans le monde, soit près de 12 millions de filles chaque année.
160 millions d’enfants
étaient astreints au travail forcé dans le monde en 2020, soit près d’1 enfant sur 10.
Plus de la moitié
des personnes réfugiées sont des enfants.
Les droits des enfants toujours bafoués
En 1989, 195 pays dont la France, ont ratifié la Convention Internationale des droits de l’enfant. En signant ce texte, la communauté internationale s’engage à reconnaître, mettre en œuvre et faire respecter les droits fondamentaux des enfants par tous les moyens en leur pouvoir.
La Convention s’articule autour de 4 principes : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit à la vie, à la survie et au développement, ainsi que le respect de l’opinion de l’enfant.
Pourtant, les droits des enfants sont toujours bafoués à travers le monde puisqu’’ils sont encore aujourd’hui, exposés aux risques d’exploitation, d’esclavage et de violences. Autant de fléaux qui privent les enfants de leurs droits.
Les filles : première victimes des violences
Selon l’article 2 de la Convention internationale des droits de l’enfant, les Etats s’engagent à respecter et garantir les droits à tout enfant « sans distinction aucune, indépendamment de toute considération de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou autre de l’enfant ».
Pourtant, les filles sont toujours les premières victimes des inégalités et sont les plus confrontées aux violences à travers le monde en raison de leur genre. Ces inégalités et ces discriminations ont des conséquences dramatiques sur la vie des filles : mariages forcés, exploitation, déscolarisation etc.
Encore aujourd’hui, des millions de filles doivent encore se battre, parfois au péril de leur vie, pour avoir le droit d’aller à l’école, de grandir dans des conditions de vie décentes, de disposer de leur corps ou d’exprimer librement leurs opinions.
La lutte pour les droits des femmes commence par faire respecter les droits des filles
Les inégalités de genre maintiennent les filles dans des systèmes patriarcaux qui renforcent les déséquilibres de pouvoir entre les hommes et les femmes.
Les normes sociales, les attentes culturelles et les discriminations auxquelles elles sont confrontées limitent considérablement leurs opportunités professionnelles et leur autonomie, les privant ainsi de s’émanciper et de contribuer au développement de leur société.
Découvrez à travers l’histoire fictive de Maria, la réalité des discriminations et des violences auxquelles des millions de filles dans le monde sont exposées, simplement car ce sont des filles.
Le combat de Plan International France
L’égalité entre les filles et les garçons est la clef pour un changement durable : c’est pourquoi, Plan International œuvre pour un monde plus juste qui reconnaît l’importance des filles et où les injustices à leur égard n’ont plus leur place.
Grâce à ses actions et programmes, l’ONG Plan International France agit concrètement pour faire respecter les droits des filles : sensibilisation des communautés à l’égalité de genre et à l’importance de l’éducation des filles, lutte contre les violences, notamment les mariages d’enfants etc.
Dans tous les programmes proposés, les filles et les garçons sont encouragé·e·s à revendiquer leurs droits, à la maison, à l’école, dans leurs communautés et auprès des autorités de leur pays.