Pour beaucoup, les règles sont un inconvénient mineur dont le sujet ne dépasse pas la sphère privée. Pourtant, pour des millions d’adolescentes et de femmes dans le monde, les menstruations engendrent de très fortes inégalités et discriminations, tout particulièrement en milieu scolaire.

Quelques chiffres

1 femme sur 10

dans le monde est confrontée à la précarité menstruelle.

42 % des femmes et adolescentes

dans le monde ne vont pas à l’école ou au travail en raison de leurs menstruations.

1 adolescente sur 3

en France a déjà eu honte d’avoir ses règles.

Qu’est-ce que la précarité menstruelle ?

Derrière le phénomène physiologique des menstruations se cache en réalité de très grandes inégalités et discriminations. La précarité menstruelle désigne les difficultés pour de nombreuses filles et femmes à se procurer des protections menstruelles à cause de leurs faibles revenus.

Dans le monde, 1 femme sur 4 en âge de procréer n’a pas accès au nécessaire pour gérer ses règles dans de bonnes conditions.

Les difficultés d’accès à l’eau, aux installations sanitaires ou à des protections menstruelles adaptées sont des problématiques qui empêchent les personnes ayant leurs règles de jouir pleinement de leurs droits et qui entravent leur dignité.

La précarité menstruelle renforce les inégalités et les discriminations envers les filles et les femmes et constitue une entrave aux droits à la dignité, à la santé et à l’éducation.

Une injustice fondamentale qui prive les filles d’éducation

La précarité menstruelle constitue encore l’un des principaux obstacles à l’éducation des filles dans le monde.

En effet, les menstruations peuvent perturber la vie quotidienne des personnes menstruées. La douleur des règles, le manque d’installations et de matériel adéquats, les restrictions imposées aux déplacements des filles pendant leurs règles et le sentiment de honte ou de « malpropreté », peuvent affecter l’assiduité et les résultats scolaires des filles.

Dans les pays en développement, 41 % des les filles manquent jusqu’à 5 jours d’école par mois quand elles ont leurs règles.

Pourtant, l’éducation est un droit fondamental et en particulier pour les filles, car déterminante pour leur émancipation. Seule l’éducation garantit le respect de leurs droits, de leurs opinions et de leurs choix de vies !

Ensemble, défendons les droits des filles !

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